Israël, 1991. Toute la famille Ohaion pleure la disparition de l'un des siens.
Fidèles à la tradition, les proches sont censés se réunir dans la maison du défunt et s'y recueillir pendant sept jours. Alors que chacun semble se plier à la coutume, la cohabitation devient de plus en plus pesante. Contraints de se supporter jour et nuit, frères et sœurs ne tardent pas à laisser l'amertume et les disputes prendre le pas sur le recueillement.
L'atmosphère devient bientôt étouffante et les vérités enfouies depuis longtemps remontent enfin à la surface…
2008
Festival de Cannes : Film d'ouverture - Semaine de la Critique
Les plans séquences lents et statiques renforcent la tension à l'intérieur du cadre (...) Les Sept jours porte un regard inquiet et audacieux sur une société israelienne archaïque, névrosée et violente, qui n'en a pas fini avec ses démons. Cahiers du Cinéma
(...) mine de rien, qu'est-ce que cela en dit long, sur une société (...) Mais ce qu'on admire encore davantage est la manière dont la caméra saisit tout ça (...) L'Humanité
Le cinéma des deux Elkabetz, imposant, outré, viscéral, (...) représente un territoire tout à fait particulier et singulier dans la mosaïque du cinéma israélien en pleine ascension. Les Inrockuptibles
Ronit et Schlomi Elkabetz en ont fait le deuxième volet de la trilogie entamée avec Prendre femme. Dès qu'elle [la réalisatrice] surgit à l'écran, la tension grimpe de façon stupéfiante. Le Monde
Au-delà de la passionnante description des coutumes juives (...) ce huis clos, remarquablement interprété, séduit par son intelligence et son intensité. Le Parisien
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