En 1943, pendant l'Occupation, Antoine Michaud se livre au marché noir pour entretenir sa maîtresse qu'il va rejoindre quelques jours. Mais dans un cabaret, il croise son père qui le croyait parti en province avec son copain de lycée. Pour éviter l'esclandre, le propriétaire du cabaret envoie la pulpeuse Olga dans les bras de monsieur Michaud...
L'avis du cinéphile : Au-delà de son intrigue bien écrite, aux situations prenantes et à la direction parfaite, Le chemin des écoliers est aussi l'un des meilleurs films français tournés sur l'occupation. Pas avec un grand "O" (le film ne fait pas dans le pensum historique), mais avec un petit "o", c'est à dire brossant un tableau quotidien citadin et très "classe moyenne" pas toujours reluisant de cette période compliquée pour les gens de tous les jours. Le récit poursuit tranquillement ses objectifs en les mêlant adroitement aux non-dits, aux difficultés usuelles, notamment dans les restaurants qui fonctionnent allègrement sur la présence de l'occupant. Les acteurs (Ventura, Delon, Bourvil, Brialy et Arnoul en tête) occupent superbement leurs rôles, non sans une bonne dose d'ambiguïté selon les situations et les personnages. Important succès populaire à la fin des années 1950, Le chemin des écoliers est aujourd'hui un peu oublié... Une injustice, comme souvent dans l'histoire du cinéma, et qu'il convient de réparer en lui donnant sa chance, pour une soirée cinéma réussie.
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